Mais quelle journée ennuyante, barbante, désolante, énervante! Une journée parfaite pour aller ramasser quelques âmes perdues, souhaitant mettre fin de leur jour. J'entendais l'eau frappé le toit au-dessus de mon lit, ce qui m’empêchait de me rendormir, malheureusement où bien heureusement? Je ne sais pas, je vais savoir. Je fourre ma tête dans l'oreiller blanc et morne fournis par la maison et grommelle un juron, étouffé bien vite par la chaleur du tissus. Le bruit de la pluie est toujours présent, bon, c'est pas non plus comme si j'allais rester ici et dormir comme si de rien était, j'ai pas envie. J'enlève les draps, me trouvent en caleçon blanc et rouge, je ferme les yeux et soupire un instant avant de les rouvrir, raah, j'ai pas envie de me réveillé, mais il le faut. J'ai pas cours mais j'dois me réveiller, logique. C'est l'étape la plus difficile dans toute la journée, se réveiller. C'est vrai quoi, c'est nul, c'est chiant, ça sert à rien. Enfin ça sert à pas que tu crève étouffé par le coussin blanc mais bon, ça sert à quoi sinon? Je finis pas décider de me lever et d'aller me mettre de quoi sur le corps, pour cacher mon tatouage de Faucon, enfin, moi je l'aime bien, mais j'ai pas envie de me promener tout nu dans l'école juste pour le montrer, hein, j'suis pas pudique mais quand même, on respecte les gens qui sont pas capable de supporter mon corps d'Apollon. Je prend ma tunique de cuir habituelle et monte sur le toit interdit, histoire d'avoir une vue sur mes potentielles victimes.

Personne, pour le moment, je fait le guet, de temps en temps je me calme, j'avais apporté mon arc à flèche avec moi, on sait jamais, les intrus, il y en a tout le temps. Mais le toit est un endroit assez calme, puisqu'il est interdit, mais il y en a toujours, comme moi, pour braver les interdits, après tout, que craignent-ils? Que des ailes nous poussent et qu'on s'enfuit? Peut-être. Ils sont tous fous, ces adultes. Je regarde autour de moi et voit une voiture de police. Ah, la police? Ils viennent reprendre des erreurs de la nature qui étaient pas censés être là? J'pense pas, moi, j'dirais vers un nouveau. Je baisse mon regard vers des cheveux longs, oh, une gonzesse. Une nouvelle, alors. J'observe un moment, j'la vois faire un fuck à la police. Ouaaiiiss, c'est ça, Fuck the police, good girl. La voiture dégage, enfin la petite avait pété un plomb, mais la curiosité pris le dessus et je me laissa tomber sur les branches d'un arbre avant d’atterrir sur le sol, en un bruit sourd. Je me relève, l'arc dans les mains, que je range aussitot en voyant la valise qui semblait lourde, je me dirige vers la jeune fille et lance:

-Oh, t'a besoin d'aide, laisse moi prendre ça.

Elle me remercia, et personnellement, son merci, elle peut se le foutre où je le pense, non, mais enfait, c'est que j'essaie d'élargir le temps qu'il te reste avant que tu crève dans cette maison. Une jolie jeune fille, je lève mon regard vers elle mais ne préfère rien dire avant de ramasser la valise jusqu'à ce qu'elle dise qu'elle devait partir à l'infirmerie pour un vaccin. Oh que non, tu n'iras pas là, foie d'Hansel. Je laissa tomber la valise qui s'ouvra, laissant échapper toutes ses affaires, je m’empresse d'aller ramasser tout les vêtements et les...soutiens-gorges en souriant faiblement, et de lancer un petit "désolé" presque inaudible, après tout, je n'ai pas envie de me montrer comme un gentleman, mais c'est l'effet que je suis entrain de laisser paraitre? Ouais, bon, on s'en fiche, un peu, beaucoup, à la folie. Il reste une pétale? J'm'en fiche, qui dit que je joue avec des règles? Je suis libre comme un aigle, sauf que j'ai des poids qui font que je garde mes pieds sur Terre. Je me releva une fois toutes les affaires rentrées et plissa des yeux tout en la fixant intensément:

-N'y va pas. Je te dis, enfuis-toi, tant qu'il en est encore temps. C'est une prison, ici, t'est dans la merde s'ils t'injectent ce truc qui n'est pas un vaccin.

Mon regard laissait paraitre ma quiétude, histoire de paraitre crédible, ce n'était pas mon genre d'aider les gens sans rien demander en retour, mais pour une fois, c'était sincère, et c'était un service. Les gens qui rentraient ne pouvait plus en sortir et là-bas tout n'était que loi du plus fort. Celui-qui est faible est écrasé par les plus baraqués les plus puissants. Je ne fais pas partis de ces gens, ni des faibles, je suis tout simplement dans une case à part, je suis rusé, je sais quoi dire et quoi faire, ce qui fait que je m'attire rarement des problèmes, je reste sur le toit et j'observe, je traque, comme un faucon. Je ne suis pas quelqu'un qui aime entrer dans l'action, je lui tendis la valise tout en fronçant les sourcils et de continuer:

-Pars. Et ne reviens jamais. Tu rentre, t'est morte d'avance.