NOM: Braun
PRENOM: Ishild
AGE: 16 ans
RACE: Garous - Chèvre (parce que oui j'aime les chèvres o/)
POUVOIR: Résurrection

Blessée, arrachée, tuée, quoi d'autre ? J'ai tout perdu, j'ai tout brisé et moi avec.

~♦~

Je me rappelle, de ce jour où tout a changé.
C'était, en automne. Et il faisait froid dehors, il pleuvait énormément. J'ai vu mon père. Certes j'avais quelques tentions avec lui, mais je l'aimais. Je l'ai vu partir dans la grisaille. Ensuite, une impression trouble et désagréable s'est installée au sein de la maison. Comme si une chose allait arriver. Tout le monde était sur les nerfs, et mon père ne revenait pas...

~♦~

Petite, on m'avait mis dans un centre je crois, je ne me rappelle plus vraiment pourquoi, ni vraiment ce que qu'il s'y ait passé. Je me rappelle juste de cette salle sombre où il y avait une voix qui me parlait. Un voix grave, et inquiétante. Et puis il y a aussi cette image, qui me revient sans cesse en mémoire, cette image qui hante mes jours et mes nuit. Je ne saurais vous la décrire. Mais elle est présente et effrayante même …

~♦~

Allongée sur le canapé avec mon jumeau et ma grande sœur, je regarde un programme de variété. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai toujours réussi à broyer du noir, à avoir mal et peur pour rien. Aujourd'hui, je ne faisais que ça. Et dans leur émission, je n'arrivais qu'à trouver des phrases qui me faisaient douter de moi. Je décide me lever et d'aller dans ma chambre, lire, jouer ou je ne sais quoi qui pourrait me changer les idées.

~♦~

J'entends la porte claquer. Je descends en courant pensant que c'est mon père.
J'arrive en bas, je vois que tout les monde est présent devant la porte, fixant quelque chose, je ne vois pas ce qu'il y a devant eux, ils sont trop serrés. Je m'approche. Je commence à apercevoir la silhouette de quelqu'un. Et puis j'entends cette nouvelle personne parler. Mon visage prend une expression emplie d'horreur. C'était la voix de la salle. Je me mets à courir, à courir et à pleurer. J'ouvre un tiroir et prends le poignard de mon père. Il le cache ici depuis si longtemps.

~♦~

Mon père vient me chercher, j'attends derrière l'entrée, je ne savais pas qui il était, je croyais que c'était «l 'homme». Alors, quand je vois son pied, je brandis mon couteau en l'air, ferme les yeux, et l'abat sur la personne. Quand je les rouvre, mort, mon père était mort. Je l'avais tué. Je m'effondre sur moi même. Le couteau plein de sang dans mes mains. Je regarde mon père étendu au sol. J'arrête de pleurer et regarde, je regarde la plaie énorme et béante dans son crâne. J'ai peur maintenant. Je ne veux pas que ma mère m'en veuille, ni mes frères et sœurs.

~♦~

Tout le monde arrive après. Moi, je me suis cachée derrière la porte, j'attends qu'ils arrivent tous, pour fermer la porte à clé. Ils m'ont tous regardé, avec de l'incompréhension et de la peur dans les yeux, une terrible lueur de tristesse aussi. Mais par dessus tout, celle qui me faisait le plus mal, c'était les reproches qu'il y avait dans leur regard.
Mon cœur se ferme. Mes émotions disparaissent. Un par un, je les attrape et les tue. Sans sourire, sans joie, sans plaisir, sans remords. Les cris avaient pris toute la salle, une odeur de sang embaumait l'air. Les murs était peints de marques de sang. Le sol … C'était un vrai marre, une inondation de ce liquide rouge … Et l'homme ? Où était-il ?

~♦~

J'entends déjà les sirènes des voitures de polices s'approcher, l'homme il était avec eux. A cause de lui, j'avais tout perdu, et maintenant, même la liberté qu'il me restait est perdue. Je regarde une dernière fois mon mur. Soudain je comprends, cette image qui me hantait. C'était elle, celle de ce mur tapissait du sang de ma famille, celle que j'avais égorgée de mes mains. Je m'assois par terre. Caressant les cheveux de ses gens qui m'avaient toujours accompagnés. Je ferme les yeux.
J'entends la porte se faire défoncer, j'entends aussi une dizaine d'hommes armés entrer. Je ne bouge pas.
Maintenant ils me bousculent, me brutalisent et m'immobilisent à terre. Ensuite, ils me passent des menottes et m'emmène. Je lance un dernière regard vers ma maison, malgré la main qui me maintient la tête, je regarde le théâtre de ce crime...

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♦CARACTERE♦

5 lignes minimum ~

Comment avoir un vrai caractère quand on ne ressent même pas de sentiments ?
Maintenant que j'ai tout perdu, j'ai aussi perdu mes sentiments. Je ne ressens que de la haine et du désespoir. Mon visages et le théâtre de trop de mensonges. Mes yeux ne reflètent qu'un immense vide, ce vide qui ne dis rien, ce vide qui reste muet qui se tait, qui se cache. Mon sourire, forcé, arraché souvent, rien qu'un sourire artificiel. Il est froid, il fait mal, sans le vouloir parfois, mais qu'est-ce que j'y peux, je n'arrive plus à sourire, ça me fait trop mal.
En fait, tout me fait mal, la vie me fait souffrir.
Je vis une lente agonie qui chaque jour me ronge. Pour moi il n'y a plus de lendemain, plus d'avenir plus rien. Je ne demande rien, juste qu'on me laisse. J'ai pas besoin qu'on s’apitoie sur mon sort, qu'on essaie de m'enlever cette tristesse et cette envie de mourir. Je veux qu'on respecte mes idées, je veux qu'on respecte mes envies, qu'on me laisse partir, qu'on me laisse mourir ...
Parce que ma vie ne vaut pas la peine d'être vécue.





♦PHYSIQUE♦

3 lignes minimum ~

Ishild a de grands yeux bleus, très bleus. Ressortis par une pointe de crayon noir sur un visage aux traits fins et doux. Ses cheveux autrefois courts et blonds, ont poussé et ont pris une teinte très pâle qui vire parfois au rose. Les cicatrices de ses nombreuses scarifications n'apparaissent pas, elles ne se cachent pas non plus.

♦VOUS♦

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TON PRENOM: Kassandre 8D
TON AGE: 14 le 28 août *^*
TES SURNOMS: Kassou o/
TU EST: [] un mec [x] une meuf
COMMENT TU TROUVES LE FORUM ?: BWAH
COMMENT AS TU CONNU LE FORUM ?: Huh ? Ben p't'être que je l'ai créé o/
RANG PERSONNALISE: Roh j'me débrouille :3
ET LES CODES ?: Bah là j'ai la flemme de les mettre et j'vais utiliser mon statut d'admine pour pas les mettre *w*

[right]© Hoshi 013